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L’école de demain, elle est déjà là d’une certaine manière ; les actions conduites aujourd’hui sont plus efficaces demain si elles parviennent à combiner cinq vecteurs ici présentés ; sont-ils déjà présents dans l’analyse que vous faites vous-même de votre action, et à quel degré ? (de 1 le plus petit à 5, le plus développé).

Que vous débutiez ou soyez déjà très engagé dans une action, ce tableau vous permet d'avoir un "Miroir".  Cinq domaines sont analysés et font système. Chaque domaine est gradué en cinq degrés de développement.

cinq mots pour l'innovation_edited.jpg
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L’analyse des dispositifs et des pratiques en cours dans les écoles et établissements permettent d’identifier des marqueurs du changement en quelques points. Ils permettent aux acteurs des académies de mieux repérer les processus en jeu et d’orienter les plans d’action pour les mois prochains (soutien, accompagnement, formation).

(*) cela marche aussi avec le numérique.

 

L'innovation, c'est plutôt :

  • Un processus de changement local, dynamique et évolutif dans le temps, et variable en visibilité (repéré ou non, validé ou non, parfois dérogatoire grâce à l’article L 401-1)

  • Dans tous les degrés d’enseignement, et pas qu’en collège difficile périurbain (*)

  •  Partout, et pas seulement au nord d’une ligne Le Havre-Marseille (*)

  •  Irréductible à un objet seul, à un produit ou à une technique ou encore à un domaine

  • Une fertilisation croisée originale, inédite et parfois inattendue dans un univers scolaire traditionnel (interdisciplinaire, intercatégoriel, partenariat, introduction d’un élément inhabituel etc…), créant du lien entre les connaissances, entre les acteurs (*)

  •  Une exploration de pratiques ou de modalités tendant vers un accompagnement de l’élève dans son parcours d’apprentissage, ou encore privilégiant la différenciation à la remédiation (*)

  • Un développement d’un ensemble de pratiques relevant de l’évaluation formative (attentes positives, retour sur la pratique, indices structurants, auto-évaluation, exigences élevées) améliorant la qualité de la relation dans la classe

  • Des pratiques s’appuyant sur la coopération, la mutualisation, l’entraide, résolution de problèmes, exemples concrets, favorisant le temps réel d’apprentissage et l’implication des élèves (*)

  •  Des pratiques développant l’estime de soi, les droits et les responsabilités des élèves (*)

 

Ce n’est surtout pas :

  •  Une relégation de certains élèves ou des classes de niveau

  •  Une prescription institutionnelle

  • Une dérégulation du système

  • Une manière d’obtenir des moyens en plus sans rien changer

  • Une vitrine du projet d’établissement

  • La mise en concurrence entre établissements

  •  Un abaissement des niveaux d’exigence

  • Un travail périphérique aux savoirs scolaires

  • La chose d’une seule personne

  • Une mode avant une autre

  • Une organisation sans lien avec les autres systèmes (formation, évaluation)

 

Et c'est efficace quand :

  • Une organisation ou une pratique qui permet de recentrer l’activité sur les effets sur les élèves (*)

  • Une action ou un dispositif qui peut à un moment bousculer l’organisation (groupements, rythmes, espaces etc…) (*)

  • Il existe un débat collectif et donc une régulation au niveau d’une équipe pour se développer

  • Il y a un investissement formel assumé par la direction (régulations, rôles, moyens)

  • L’équipe se met à fonction en mode de résolution de problèmes

  • L’équipe rend visible son activité et accueille une certaine extériorité (partenaires, personnes-ressources, recherches) (*)

  • Les personnels se font accompagnés dans un dispositif de développement professionnel sur une durée suffisante pour changer (*)

  • Des rôles ou des responsabilités nouvelles émergent pour structurer le travail (*)

  • Le travail s’appuie sur des réseaux, en présence et en ligne (*)

  • Les enseignants enquêtent sur leurs propres pratiques et consultent élèves, parents, partenaires

  • Les corps intermédiaires accompagnent, reconnaissent l’engagement des acteurs et valorisent le changement dans une plus grande proximité et dans une relation de confiance.

 

 

D’'ailleurs, cela se voit quand on observe :

  • une amélioration du climat scolaire

  • une meilleure cohésion du groupe, un sentiment d’appartenance

  • des relations pacifiées dans la classe, un temps retrouvé pour apprendre

  • des élèves changent d’attitude vis-à-vis de leur travail, et de l’école. (*)

  • Une augmentation des résultats des plus faibles sur une durée moyenne.

  • L’offre scolaire s’enrichit et se diversifie pour tous les élèves. (*)

  • Les élèves sont capables d’identifier ce qu’ils ont appris (*)

  • Les réussites de l’école s’affichent dedans et dehors. (*)

  • L’équipe parvient à suivre les parcours des élèves, même après la sortie de l’école. (*)

  • On parle positivement de l’école, de l’établissement

Source : L’innovation, une histoire contemporaine du changement en éducation, coll Changements en éducation, éd. CNDP, 2012

Sur le blog des Chroniques,

Dix idées reçues sur l’innovation en éducation

L’innovation est un mot qui peut déranger ; il n’est pas directement recherché par les équipes et les usages sociaux ou médiatiques du terme lui-même sont sources de malentendus ; on oscille entre le nouveau, le produit, le projet, le changement ou le numérique. Le concept est irréductible à tout cela et il s’avère polysémique, on pourrait dire à l’enquête sur les pratiques, polymorphe ; c’est un processus qui partage les caractéristiques de tout processus (comme la vieillesse par exemple) : invisible, durable, puissant, marquant, irréversible, systémique. Afin de mieux cerner cette transformation (silencieuse) de l’Ecole[1], débusquons ensemble dix idées reçues, preuves à l’appui ; les pratiques et dispositifs évoqués dans l’article sont tous lauréats de prix nationaux

La transformation ou la désarticulation de systèmes logiques (en images)

Un système logique dispose d’une cohérence interne qui lui permet de fonctionner sur la durée, au gré des épreuves; sa désarticulation commence quand il est confronté à un autre système logique; ici lego et kapla sont d’extraordinaires mondes en eux-mêmes; pourtant, les combiner réduit leur performance.

10 questions pour réussir avec ses élèves, à l’attention des enseignants débutants et sans doute des autres

Messages bienveillants et professionnels aux étudiants et aux jeunes enseignants, à partir des expériences et leçons tirées des recherches et pratiques développées  par des équipes engagées dans  l’innovation et plus particulièrement pour le raccrochage scolaire des élèves.

Shaking up Education – Reconstruire l’école en Guadeloupe

Après le cyclone Irma qui a ravagé les terres des îles de Saint-Martin et de Saint-Barth en Guadeloupe , c’est bien une « table rase » des biens et des infrastructures et des difficultés durables de tous ordres pour les habitants, pour les familles, pour nos amis et collègues de l’éducation.

 

C’est pourquoi il devient intéressant de s’attarder quelque peu sur une situation exceptionnelle, inédite, où la « table rase » n’a pas été le fait d’une « émotion » (dixit XVIIème siècle) populaire ou révolutionnaire, mais la conséquence d’un fait naturel catastrophique, le tremblement de terre de Christchurch en Nouvelle-Zélande au printemps 2011.

Le complexe de Perceval ou le devoir d’oser la question dans notre éducation

La droiture chevaleresque repose-t-elle sur la discrétion ou sur l’audace ? Notre devoir de personnes « adoubées » (professionnellement) est-il de questionner ou de freiner les curiosités ? L’exemple de Perceval peut nous instruire.

 

L'innovation, une histoire contemporaine du changement en éducation, éd. SCEREN, 2012

 

Le monde change, l’école aussi ! En s’intéressant de très près aux actions « de terrain » qui, à bas bruit, ajustent les organisations, modifient les rôles et améliorent les résultats des élèves, l’ouvrage part à l’enquête des preuves du changement en éducation. Ce qui s’appelle « innovation » ou encore « expérimentation » s’apparente, selon d’autres critères issus de la recherche internationale, à des changements de systèmes, ou encore de paradigmes, de l’école. Passer d’une logique d’enseignement à celle de formation par les compétences pour les enseignants ou passer d’un pilotage commandé à un accompagnement concerté pour l’encadrement peuvent être des exemples signifiants de pratiques à l’œuvre dans nos écoles et établissements scolaires. Trois cents actions contemporaines pour identifier dix tendances durables en éducation : tel est le pari de ce premier volume consacré aux « changements en éducation»

 

Carte de l'innovation, MEN-SCEREN, 2012

Carte heuristique dans la nouvelle collection "Territoires d'Ecoles", initiée à l'occasion.Version interactive avec 50 vidéos de pratiques innovantes;

 

Mille et une propositions pour animer son cours et innover en classe, ESF, 3ème éd.2017

Tout enseignant doit disposer légitimement de ressources étendues en vue de proposer et donner ou doser son enseignement aux élèves et groupes qui lui sont confiés. Ces ressources sont :

- des dispositions organisationnelles mises en place dans l’espace et le temps, partagés avec les élèves, étudiants, « apprenants » ; elles doivent comporter une variété de méthodes et de moyens pédagogiques ; elles comportent également des procédures didactiques propres à la discipline exercée.

- la mise en œuvre des ressources dans l’accomplissement des dix compétences[1] nécessaires à l’activité enseignante doit d’autre part pouvoir étayer ses projets cognitifs, éducatifs, culturels, à l’égard des élèves sur des points d’appui.
- la mise en œuvre des ressources et l’étayage des points d’appui doit pouvoir s’effectuer avec les indications apportées par des modalités d’évaluation, non pas réduite à la notation obsessionnelle, mais rénovée, comme on le verra :il peut y avoir des « trésors cachés » mais aussi des « Temps retrouvés »

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